Mar 13
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Entretien avec M. Jean Esmonin
Maire P.S Canton 4/Chenôve, “Chenôve, ville d’avenir”,
Le Citoyen : Quel bilan avancez-vous au niveau de l’emploi, de l’habitat et de l’image de Chenôve ?
Jean Esmonin : C’est une question essentielle. Nous avons, déjà, engagé une phase décisive de renouvellement urbain pour donner à notre ville une centralité, un cœur de ville nécessaire et essentielle.
C’est un projet mûrement réfléchi depuis bien avant 2008 qui nous a permis de libérer l’espace pour faire arriver le tramway, mettre sur pied le centre culturel et lancer notre programme d’habitat de 350 logements qui va voir le jour septembre de cette année.
Et très important, en pied d’immeubles de ces logements de qualité ce sera 4500 m² de surfaces qui seront dédiées aux commerces, services publics, activités économiques et sociales. Tout un nouveau quartier et un centre-ville pour Chenôve.
Pour l’emploi, Chenôve c’est 250 hectares de zone commerciale et 9000 emplois sur son territoire et 1500 entreprises : des PME aux grands groupes comme Plasto, Urgo.
Nous avons encore, c’est vrai, des problématiques sensibles à résoudre sur le grand-ensemble ou une partie importante de jeunes se retrouvent sans emploi pour différentes raisons. Et avec l’association « Grand sud » qui regroupent plus de 120 chefs d’entreprises de Chenôve, nous faisons rencontrer des jeunes éloignés du monde du travail pour leur offrir l’expertise de ces professionnels qui peuvent proposer des apprentissages, un guider et une formation. Nous sommes porteurs de ce projet avec ces entreprises. C’est une solution alternative à Pole-Emploi ou ces stages-bateaux qui mènent souvent à une impasse. C’est original et propre à notre ville. Et il y a bien sûr la zone franche urbaine qui oblige à embaucher sur le territoire de cette zone le tiers de leur effectif et apporter la preuve qu’il ont engagé un jeune pour pouvoir bénéficier des exonérations attachées à la notion de zone franche. Donc une adéquation entre nos jeunes et les entreprises. C’est aujourd’hui 1200 emplois dans cette zone ! Sans parler des emplois-écoles, de notre service emploi formation (5000/6000 jeunes par an qui profitent de ce service..) , de nos associations…
JMFB : Certains cristallisent leur critique sur le centre-culturel et son coût ainsi que sur une mairie moins proches des Chenevelliers. Que leur répondez-vous ?
J.Esmonin : Cela me fait sourire. Car ces affirmations sont faciles et logiquement fausses. Élu en 2001 et 2008 avec plus de 66% des voix, si le Maire était éloigné de ses concitoyens ça se saurait donc ! Mes concitoyens sont mes interlocuteurs permanents et sachez que le vrai réceptacle d’une ville c’est aussi la vie associative également sportive avec 70% de la population que je rencontre dans les instances de ces associations et sur les activités. Les mêmes qui ont, à l’époque, voté (d’ailleurs à l’unanimité) pour la construction de ce centre culturel en deviennent soudainement des opposants farouches. Déjà, pas un moindre euro n’a été à la charge de nos habitants, il faut le savoir.
Et au porte de la Capitale régionale on ne peut pas imaginer que Chenôve a un moment de son histoire n’ai pas de centre culturel qui va accueillir le conservatoire de musique 500 élèves, 30 professeurs, une école de danse dont Figure de Style, la musique municipale et notre service des affaires culturelles. Accueillir nos associations, nos écoliers et nos citoyens qui ont droit aussi à des spectacles , des forums, des conférences… de qualité.
Le centre a été financé de façon autonome, il n’a pas coûté un euro d’impôt aux chenevelliers. Il est financé par l’Agence Nationale de Renouvellement Urbain, le Conseil Régional de Bourgogne, le Conseil Général, le Grand Dijon et la ville. Donc aucun problème financier avec ce Centre Culturel.
Propos recueillis par A. HAIFI et K. SLIMANI