Juil 13
5
Le 3 Juillet 2013, l’Egypte bascule vers l’inconnu.
C’est l’armée Egyptienne qui est entrée en jeu, ce mercredi soir, suite aux manifestations des partis d’oppositions et à l’impatience d’une minorité de la population excédée par la crise économique.
L’annonce du limogeage du Président élu Mohamed Morsi, par le général en chef de l’armée Egyptienne et le gel de la constitution, votée et approuvée à 64% par le suffrage universel il y a seulement quelques mois, démontre la gravité de la situation.
Une contestation politique qui intervient un an tout juste après le lancement du processus démocratique et les diverses consultations populaires. Le recours de l’opposition politique à l’armée et l’approbation de ses méthodes sont inacceptables et mettent en péril les sacrifices de tout un peuple et de tout son effort vers un changement démocratique pacifique.
La démocratie est un long chemin sur lequel la majorité et l’opposition doivent contribuer sainement à travers des projets et une alternance de consultations populaires pour les seuls intérêts du Pays et du Peuple. Tout autre moyen, plus particulièrement, la participation aux renversements militaires, les arrestations et la limitation des libertés, notamment d’expression, constituent un danger majeur pour le pays et son avenir.
Affligée par ce bouleversement dangereux en Egypte, l’UOIF condamne fermement le coup d’état qui vient de s’y produire et espère que l’Egypte ne fasse pas marche arrière, à l’époque où la chasse à l’homme, les emprisonnements et les assassinats politiques étaient monnaie courante.
L’UOIF appelle le peuple égyptien, tous les partis politiques et forces vives du pays à faire preuve de responsabilité face à cette épreuve et à éviter le pire des scénarios, à savoir une guerre civile et le retour de la dictature. Ainsi à recourir par voies démocratiques à la restauration de la volonté du peuple et à son choix des urnes, lors des élections présidentielles et constitutionnelles légitimes de 2012.
L’UOIF appelle les responsables politiques et les hommes libres, victimes de ce coup d’état à se munir de patience, d’endurance et de sagesse.
L’UOIF demande au gouvernement, aux partis politiques et aux représentations parlementaires français de mettre tout en œuvre pour que la liberté et la démocratie prévalent sur les intérêts personnels et militaires en Egypte.
L’UOIF prie Dieu pour qu’Il bénisse et protège l’Egypte et l’aide à sortir de cette impasse douloureuse et dangereuse.
La Courneuve, le 4 juillet 2013
L’Union des Organisations Islamiques de France
Allah yonsorhom ou yonsor kol mouslim!
Amine!!
N’oubliez pas les musulmans de Birmanie pdt ce mois!
Les réactions communautaires sont timides, pas à la hauteur du coup d’état.
A croire que les gens veulent laisser s’enfoncer les frères musulmans, c’est encore l’esprit partisan qui mine la communauté…
Pourtant, ici il s’agit de défendre le droit des peuples musulmans à choisir;
nee pas réagir, c’est ne pas respecter le dt du peuple egyptien.