Avr 22
21
Ramadan : professions pénibles, grossesse et allaitement
Les professions pénibles :
Il s’agit des personnes qui exercent des professions pénibles (mines, fours, …) et pour lesquelles le jeûne est insupportable et qui ne trouvent pas d’occasion de rattraper leur jeûne.
Cette catégorie peut être considérée comme la catégorie de «vieillesse et des maladies chroniques».
Elles peuvent ne pas jeûner mais s’il leur est possible de rattraper leur jeûne en hiver par exemple, elles doivent le faire sinon il leur incombe de nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné.
Elles ne doivent cependant pas décider de ne pas jeûner dès la veille.
Elles doivent plutôt décider le jeûne mais si celui-ci les exténue au point de ne plus pouvoir exercer leur travail, il leur est alors possible de le rompre.
– «vieillesse et des maladies chroniques».(voir : http://www.jmfb.org/ramadan-aspects-medicaux/)
– Les métiers de restauration et de boulangerie :
Il est licite aux cuisiniers, boulangers et à ceux exerçant des métiers assimilés de goûter sans absorber les aliments et boissons qu’ils préparent afin qu’ils puissent en ajuster les quantités d’ingrédients (sel, sucre, etc.) et d’en apprécier la cuisson.
Si malgré l’attention portée à n’en rien absorber, ils en absorbent quand même quelque chose, cela n’a pas d’incidence sur leur jeûne.
– La grossesse et l’allaitement :
Ils ne sont pas en eux-mêmes des causes de dispense du jeûne mais le deviennent si la femme craint pour sa santé ou celle du fœtus/bébé.
Il suffit pour cela que le risque soit probable soit par expérience soit par diagnostic médical.
Les savants ont divergé sur la manière de rattraper le jeûne pour cette catégorie de personnes : est-ce qu’elles doivent jeûner ou nourrir des pauvres ou les deux ? Ou n’ont-elles rien à rattraper du tout comme c’est le cas des enfants impubères ?
Des avis allant dans toutes ces directions ont été émis par des juristes.
L’opinion la plus appropriée est celle-ci :
• si une femme ne peut rattraper son jeûne de sorte qu’au ramadan suivant elle est soit en état de grossesse soit en état d’allaitement, il lui suffit alors de nourrir un pauvre pour chaque jour non jeûné.
• Quant à la femme qui n’est pas dans ce cas et pour qui il est possible de rattraper les jours non jeûnés par le jeûne, il lui faut alors jeûner.